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Grandeur et diificulté du métier de l’enseignant

Souvent, quand on parle de
l’enseignement, on ne manque pas d’entendre les plaintes des éducateurs
concernant le niveau des élèves, le degré d’intérêt qu’ils manifestent aux
études et la discipline au sein de l’établissement scolaire. Cependant, malgré
tout cela, on ne manque pas de constater l’évolution de taux de réussite,
l’augmentation du nombre des diplômés chaque année et l’amélioration des notes
des élèves. Cela est-il dû au fait que l’enseignant n’est jamais satisfait du
processus de l’acte éducatif et qu’il aspire toujours au mieux ? Ou plutôt à un
ensemble de lacunes remarquées au cours de ce processus même ? Le souci
d’augmenter le nombre des diplômés n’est jamais soutenu par des efforts concrets
pour améliorer le fonctionnement de l’établissement scolaire. Les classes de
quarante élèves en témoignent, les emplois de temps des enseignants et des
apprenants sont souvent mal conçus, l’équipement nécessaire à l’enseignement
n’est pas toujours disponible dans les laboratoires et les classes de cours...
Tous ces facteurs entravent l’effort de l’enseignant et rendent sa tache encore
plus difficile. Mais doit-on pour autant se laisser se décourager ? Ou plutôt
doit-on pester contre ce noble métier ? Là souvent, l’enseignant éprouve de
l’amertume lorsqu’il se rend compte de la modestie des résultats malgré ses
énormes efforts.